Shoot The King
by Justine DUBOIS & Gunt Photographie
Can't you feel it coming ?
It's rushing through all the streets.
In the air,
Screaming like sulfur.
With the Hydra, it sings:
"What the blacksmith swears, the blacksmith does".
So precious, time,
And this new pride, found at last.
Now something is crawling, exulting, exploding,
Feverish,
Rushing through your fucking street.
But you sowed well,
And now it's time to reap.
We didn't want much, now we're starving.
There once was a time when on and on we went!
Don't you hear the scum screaming:
"Shoot the king! »?
The scum is here!
Don’t you hear?
Howling at the feet of your queen.
"Shoot the king! »
If you say : "The Poor on the knees"!
They answer, full of anger,
White-hot fire in their hearts.
For more than just a tower, this time,
But always in the air, the same smell of sulfur,
Cause where you see envy, disgust we see.
Like something inside that hurts so much.
And you can call all your dogs,
They would be nothing compared to the scum
Howling like crazy bitches!
The soldiers of the past are gone.
And their: "What are we waiting for to set it all on fire?"
And their fever dead.
As sad to see as tired lions.
But we're great.
As great as a million crowns,
We're the Hydra.
Look at the sky, it's too small for us,
And the street, our feet, sing for us
: «Spread your wings, now! »
Don't you hear the scum screaming: "Shoot the king! »?
The scum is here!
Don’t you hear?
Howling at the feet of your queen.
"Shoot the king! »
Rise.
Flame.
In the heart.
As strong as a million heads.
We are the Hydra.
Cause one soul in your ranks is worth a hundred in ours.
What the blacksmith swears, the blacksmith does,
And he will never back down.
You know, he never backs down!
Ne le sens-tu pas venir?
Ca se presse par delà les rues.
Dans l'air,
Des cris à l'odeur de souffre.
Avec l'HYdre, ça chante:
"Quand le forgeron promet, le forgeron fait".
Si précieux, le temps,,
Et cette fierté nouvelle et retrouvée, enfin.
A présent, ça rampe, ça exulte, ça explose.
Fiévreux.ses,
Se pressant par delà tes putains de rues.
Mais tu as bien semé,
Et voilà le temps de la récolte.
Nous ne voulions pas grand chose, maintenant nous mourrons de faim.
Il fût un temps où nous allions! Nous allions!!
N'entends-tu pas la crapule crier:
"Tuons le Roi! »?
La crapule est là!
N'entends-tu pas?
Hurlante, aux pieds de ta Reine.
"Tuons le Roi! »
Si tu dis : "A genou, les Pauvres!"
Ils répondent, fous de rage.
Et le coeur, chauffé à blanc..
Pour plus qu'une simple tour, cette fois.
Mais toujours dans l'air, cette même odeur de souffre.
Car là tu y vois de l'envie, nous y voyons du dégoût.
Comme quelque chose qui blesse bien trop, à l'intérieur..
Et tu peux appeler tous tes chiens,
Ils ne seront rien comparé à la crapule,
Hurlante comme mille chiennes enragées!
Les soldats du passé sont morts.
Et leur: "Qu'est-ce qu'on attend pour foutre le feu?"?"
Et leur fièvre bien éteinte.
Tristes comme de vieux lions fatigués.
Mais nous sommes superbes.
Superbes comme des millions de couronnes,
Nous sommes L'Hydre.
Regarde le ciel, il est bien trop petit pour nous,
Et la rue, nos pieds, chantent pour nous:
: «Et maintenant, envole-toi! »
N'entends-tu pas la crapule crier:
"Tuons le Roi! »?
La crapule est là!
N'entends-tu pas?
Hurlante, aux pieds de ta Reine.
"Tuons le Roi! »
Lève-toi.
La flamme..
Dans le coeur..
Forts comme des millions de têtes.
Nous sommes l'Hydre.
Parce qu'une âme de vos rangs en vaut cent chez nous.
Quand le forgeron promet, le forgeron fait.
Et il ne reculera pas.
Tu le sais, il ne recule jamais!