
Les Ames Crécelles
by Justin DUBOIS & Gunt Photographie

Et puis...
Raconte comme ça brise, parfois.
Comme ça ronge et gâche le coeur, dis...
Y’a bien mille ans que ça meurt,
Se tord de peur.
Comme ça crie, parfois,
Comme ça gronde et se contredit...
Une sombre vision de toi
Taillée dans la rumeur.
Alors, fais-en bien le deuil,
Des mots des Ames Crécelles
Qui dévorent.
Qu’elle clame haut, la sale rengaine!
Une fureur assoiffée,
Que rien n’apaise jamais vraiment.
Elle ne s’aime plus depuis longtemps, tu sais...
Que le venin des autres te porte, ma Belle,
Face à ceux qui gesticulent...
Toi, ma Belle...
Que le venin des autres t’inspire enfin!
Et que les somnambules jugent,
Qu'est-ce qu'on s'en balance, putain!!
Et puis,
Raconte comme ça crâne et écrase,
Quand ça plonge dans la fureur, dis...
Ces phrases qui sous-entendent,
Qui prennent mais jamais ne rendent.
C’est la rumeur assoiffée,
Que le détail obsède toujours plus fort.
Elle n’en dort plus depuis longtemps, tu sais...
Que le venin des autres te porte, ma Belle,
Quand ça veut que tu recules…
Toi, ma Belle...
Que le venin des autres t’inspire enfin!
Et que vienne le temps de la purge,
Qu'est-ce qu'on s'en balance, putain!
Petit corps,
Plane au-dessus de tes rancunes.
Tu voles bien plus haut que la lune, n'est-ce pas?
S’en est bête à pleurer,
Mais qui te pense autrement,
N’a jamais vraiment creusé.
Laisse faire, laisse dire, laisse aller...
Et puis,
Fais ce que tu veux,
Ma belle et bonne,
Comme tu le fais déjà, dis...
Ne crains rien de personne,
Quoi qu'en aient la haine et l’envie.
Et puis tu m’as,
Ma belle et bonne,
Si tu m’accordes,
Un peu de ces miséricordes,
Tu m'as, ma chère, pour te défendre.
Laisse faire, laisse dire, laisse aller,
Il n'y a rien de meilleur.
Et puis parle-moi,
Parle-moi de toi.
Raconte ton coeur qui bat,
Je t'aime comme ça, tu sais.
Tu es toi, tu es là,
C'est bien suffisant, ma foi!
Laisse faire, laisse dire, laisse aller,
Il n'y a rien de meilleur.
Et puis, parle-moi de toi.
Il n'y a rien de meilleur.